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Qu'est-ce qu'une déchirure cutanée ?

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Autres types de plaies

Une déchirure cutanée est une plaie traumatique résultant de forces mécaniques, telles qu'une coupure, une friction ou un traumatisme, et provoquant la séparation des différentes couches cutanées. Sa gravité peut varier en fonction de sa profondeur, mais son étendue n'inclut pas la couche sous-cutanée. (1)

N'importe quelle partie du corps peut avoir des déchirures cutanées, mais elles sont généralement localisées au niveau des extrémités, telles que les membres supérieurs et inférieurs ou la face dorsale des mains (2). En fait, les mains et bras représentent jusqu'à 70 - 80 % des déchirures cutanées (1).

À ce jour, les données de prévalence ne sont que partiellement connues, mais il est possible que la prévalence des déchirures cutanées soit supérieure à celle des escarres.

Les déchirures cutanées peuvent être classées en :

« Déchirures simples », c'est-à-dire une plaie aiguë qui va cicatriser au bout d'environ 4 semaines.

« Déchirures compliquées », lorsqu'elles sont situées au niveau des extrémités inférieures et/ou chez des patients présentant de multiples comorbidités et que leur cicatrisation s'étend au-delà de 4 semaines.

Les causes des déchirures cutanées peuvent résulter de diverses forces mécaniques, telles que des coupures ou des frottements, notamment des traumatismes contondants, des chutes, une mauvaise prise en charge, des blessures liées à l'utilisation d'appareils divers ou le retrait de pansements adhérents. Cependant, presque la moitié d'entre elles se produisent sans aucune cause documentée apparente (3).

Comment identifier une déchirure cutanée ?

Le système de classification ISTAP utilise une méthode simple : classer les déchirures cutanées par catégorie, à savoir Type 1, Type 2 ou Type 3 (3).

(1) LeBlanc K et al. Best practice recommendations for the prevention and management of skin tears in aged skin. Wounds International 2018. Lien de téléchargement disponible sur www.woundsinternational.com

(2) LeBlanc and Baranoski, 2011

(3) LeBlanc et al, 2013

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